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© Plante&Cité / Baptiste Chassaing.
De plus en plus d’entreprises du paysage s’engagent pour préserver l’environnement et la santé des citoyens en faisant évoluer leurs pratiques afin de les rendre plus favorables aux écosystèmes.
Ainsi, d’importants efforts ont été menés pour réduire l’usage des produits phytopharmaceutiques dans la gestion des espaces verts. Elles développent donc la maîtrise de techniques alternatives d’entretien des espaces, y compris pour le désherbage. Elles peuvent établir précisément un diagnostic des besoins, de la biodiversité, un budget pour l’espace à aménager et l’entretien en zéro phyto.
Dans le cas du désherbage alternatif, plusieurs modes d’intervention sont possibles. Le tout est d’adapter cette technique au terrain à traiter en concertation avec la collectivité, par exemple :
Source : Guide « Zéro Phyto » – Retours d’expériences d’entrepreneurs engagés – 2020. Publié par l’UNEP, Les Entreprises du paysage, avec le soutien de l’OFB dans le cadre du plan Ecophyto2.
Avec l’avènement du « zéro-phyto », les collectivités font bien plus qu’adapter leurs pratiques : elles intègrent une nouvelle façon de penser et d’entretenir leurs espaces verts. Une évolution accompagnée par les professionnels du végétal et du paysage.
Si la gestion écologique est évidente pour certains lieux, on l’imagine peu compatible avec des espaces à fortes contraintes. C’est le cas des jardins historiques, des parcs très fréquentés, des cimetières ou des terrains de sport dont la fonction paraît s’opposer aux initiatives écologiques. De nombreux exemples ont toutefois prouvé que leur mise en œuvre était possible partout.