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L'aménagement de l'entrée Ouest de l'agglomération de Mont-de-Marsan (40). © droits réservés / Mont-de-Marsan.
Les plantes couvre-sol occupent les surfaces de sol non cultivées sans concurrencer les espèces d’intérêt paysager et en empêchant le développement des adventices. ASTREDHOR, l’Institut technique de l’horticulture, donne des précisions sur leur usage non seulement en abord des exploitations horticoles mais également en espaces verts1.
Le bon développement des PCS est favorisé par une attention particulière portée au sol avant l’installation : plus un sol est riche, plus il est favorable aux adventices et aux espèces neutrophiles (plantes qui se développent préférentiellement sur les sols dont l’acidité est proche de la neutralité). Par conséquent, il est donc important d’éviter d’enrichir les sols avant d’implanter les PCS et les espèces retenues doivent pouvoir s’adapter aux sols pauvres et/ou à faible indice d’activité biologique.
La question de l’humidité des sols est cruciale : plus il est drainé, moins il est favorable à la germination et au développement des adventices. Le drainage est donc recommandé dans une stratégie PCS, ce qui implique que les végétaux retenus soient plutôt rustiques et peu exigeants en eau.
Des essais d’ASTREDHOR Seine-Manche ont révélé des performances de différentes PCS en matière de résistance à la concurrence des plantes adventices, à la sécheresse, aux sels de déneigement et au piétinement. Elles présentent une forte résistance à l’activité urbaine et s’adaptent aux espaces contraints tels que les pieds d’arbres, les zones d’accès ou d’entretien difficile, les zones soumises à diverses pollutions...
Pour le choix des végétaux, la palette et la densité sont à déterminer avec un professionnel.
1 source : ASTREDHOR, Guide technique sur les « Méthodes alternatives en protection des plantes », juillet 2018, 140 p.