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Les désherbeurs thermiques provoquent l’arrêt de l’activité biologique de la plante. © Plante & Cité/Gabriel Runfola.
Depuis le 1er janvier 2017, l’usage des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts est interdit aux collectivités publiques pour l’entretien de la plupart des espaces publics. Des alternatives existent, et sont utilisées par les professionnels du paysage et les agents des collectivités.
Manuel, électrique, thermique… les solutions de désherbage alternatives ne manquent pas. Complémentaires, elles peuvent tout à fait être associées afin d’optimiser le désherbage pour tout type de situation.
Il existe différents types de désherbeurs thermiques, tous basés sur l’usage de l’eau.
Le désherbeur thermique à l’eau chaude ou à vapeur provoque l’arrêt de l’activité biologique de la plante, qui noircit et meurt naturellement.
Le désherbeur thermique à mousse consiste à appliquer sur la plante un mélange d’eau, de fibres de noix de coco et d’amidon de maïs, ce qui est plus efficace que l’eau ou la vapeur.
Le désherbeur à gaz assèche la plante sans la brûler, en l’irradiant d’une flamme pendant une à deux secondes seulement, ce qui arrête l’activité biologique de la plante.
Il est important de définir précisément les objectifs d’entretien en amont du désherbage, notamment en identifiant les espaces où il n’est pas forcément utile de désherber. De nombreuses collectivités pratiquent l’enherbement : une politique de surveillance de la pousse permettant de limiter le recours au désherbage tout en rendant la commune plus verte et fleurie.
Pour en savoir plus, consulter le « Guide des solutions alternatives pour une gestion durable des espaces végétalisés »