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Parce qu’ils sont hautement polluants, les mégots de cigarette ont un impact nocif sur les espaces verts. Pour limiter leur propagation, il est important que les collectivités mettent en place une communication ainsi qu’une gestion spécifique en amont de leurs aménagements.
En 2018, dans le cadre d’une expérimentation, Paris décidait d’interdire la cigarette dans les jardins publics. À Strasbourg, cette mesure a officiellement été mise en place le 1er juillet 2018 au sein de six parcs de la ville. Comment expliquer un tel durcissement des politiques publiques anti-tabac ?
De fait, un mégot contient 2500 produits chimiques différents et pollue à lui seul 500 litres d’eau (Source : Planetoscope). En effet, le ruissellement des eaux pluviales s’en imprègne inévitablement, entraînant progressivement l’acidification des sols et fragilisant les végétaux.
Les conséquences des abandons de mégots ne sont pas uniquement écologiques, mais aussi économiques, car la gestion de ce déchet représente un coût considérable pour les collectivités publiques chargées de leur collecte.
Les espaces verts sont par ailleurs plébiscités par les familles avec enfants, qui peuvent être confrontés directement à ces éléments toxiques pendant leurs sessions de jeux. Il revient aux collectivités de veiller à ce que de telles situations potentiellement dangereuses ne se produisent pas.
Pour toutes ces raisons, il est souhaitable que chaque gestionnaire intègre la question du tabagisme dans la conception ou le réaménagement d'un espace vert en :
Pour en savoir plus : « Comment aborder la gestion de la cigarette dans les parcs et jardins publics ? »