Social et vivre-ensemble

Parcs et jardins, voies urbaines, toitures, jardins partagés sont autant d’exemples de l’intégration grandissante du « vert » dans notre vie quotidienne.

L’un des bénéfices du végétal, sans doute le plus évident pour les citoyens, est le bien-être qu’il procure dans le cadre d’activités de loisirs et de détente. Les espaces naturels permettent, en effet, de se ressourcer et constituent des éléments déterminants de la qualité du cadre de vie et du choix du lieu d’habitation.

La cohésion sociale est un autre bénéfice reconnu. Le jardin, c’est l’anti-virtuel par excellence. Il favorise le sentiment de sérénité à l’heure où les révolutions technologiques ont modifié notre rapport aux autres et les modalités d’interaction.

L’engouement pour les jardins partagés, également dénommés collectifs ou communautaires, en est une bonne illustration. Gérés par les riverains, ils favorisent à la fois les activités sociales, culturelles ou éducatives au cœur d’un quartier quelque soit l’âge, la culture et le milieu social. Ils constituent, par conséquent, une réponse à la crise sociale et à l’urbanisation galopante.

Les espaces verts sont propices au dialogue, à la rencontre et contribuent à réguler les relations entre les citoyens. Ils sont vecteurs d’intégration et de mixité sociale, particulièrement chez les personnes âgées et les enfants, ainsi que les personnes à faible revenu. Des études américaines ont également démontré l’impact positif des espaces verts sur la baisse des violences aux personnes et sur l’augmentation du sentiment de sécurité physique et mentale.

Ainsi, il est essentiel de penser la ville autrement en intégrant la réflexion paysagère, le plus en amont possible, dès la phase de conception de tout projet d’aménagement.