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Les villes sont exposées à un ensemble de risques environnementaux. Le végétal et les espaces verts, par les services qu’ils fournissent, ont la capacité de les limiter, voire de les prévenir.
La plupart des études hexagonales ou européennes démontrent l’intérêt, pour les décideurs publics, de considérer les bienfaits écologiques et sanitaires à moyen et long terme du végétal, à l’échelon d’un territoire et d’une communauté humaine.
Les apports du végétal sont donc multiples et contribuent directement à :
En parallèle, les professionnels du paysage développent également de nouvelles techniques pour assurer une gestion raisonnée de ces espaces naturels : choix pertinent des végétaux en fonction de l’écosystème, entretien respectueux de l’environnement par la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, mise en œuvre de techniques de génie végétal et écologique, etc.
Au regard des ambitions de notre pays en matière de transition écologique, de politique de santé publique et compte tenu de l’aspiration des citoyens à une meilleure qualité de vie, le végétal a un rôle indispensable à jouer dans la Ville de demain.
Plusieurs études mettent en évidence les bienfaits des jardins thérapeutiques dans les établissements de santé, tant pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, souffrant de psychoses ou d’autisme que pour leur famille et le personnel soignant de l’hôpital. Ils permettent tout à la fois des temps de repos, d’activités de promenade ou de jardinage et d’échanges ou de rencontres intergénérationnelles. Ce type d’approches non médicamenteuses autour de l’hortithérapie, qui répond à l’intérêt croissant des citoyens et permet de maitriser les dépenses de santé, pourrait bénéficier à plus de 850 000 personnes touchées par Alzheimer en France.